Vire vire 2012

Un récit d’Alain, notre skipper grenoblois, entouré de Stéphane et de Catherine, équipières marseillaises :

Occupés à gréer Marioune dans l’avant-port, le skipper n’a pas vu le temps passer. Sur la corniche, le président JR aux jumelles s’impatientait de ne pas voir arriver la belle toute gréée aurique pour un départ à l’heure. Avec un quart d’heure de retard et très peu de vent, difficile déjà de passer la bouée de départ. Ensuite, Marioune dérivant beaucoup et ne remontant pas facilement les petites risées, la seule solution était faire cap sur Pomègues assez au large, pour passer les îlots et le Château d’If.
Le vent est enfin arrivé et la Marioune était dans son élément avec un vent de travers force 3 à 4. Nous sommes vite arrivés à Pinède pour un virement de bord laborieux et un retour vers Madrague à grande vitesse. C’est la rencontre avec La Bonne Mère à Madrague qui nous a fait réaliser que nous étions déjà à la bouée. Devant le bateau de l’organisation, il fallait virer correctement. Impossible avec le vent debout et la houle.
Décision de faire un empannage qui a eu raison de la poulie de la corne lorsque, sous les rafales, l’écoute de voile s’est libérée de nos petites mains. Accompagnée du bateau organisation, c’est un retour dans l’euphorie avec de la gîte et des embruns que nous avons rejoint l’arrivée, derrière La Bonne Mère.
Coincé dans la zone d’arrivée, vent debout, il fallait revenir au moteur, mais impossible d’affaler la voile avec la drisse de corne qui s’était échappée de la poulie.

C’était donc un retour sportif avec un skipper accroché au mât pour essayer de maintenir la voile qui essayait de se gonfler en fouettant les équipières avec son écoute.
Dès que cela a été possible avec le vent arrière, retour vers le port pour une réparation depuis le « balcon » de la nautique. Nous étions à l’heure pour recevoir nos 3 casquettes « populaires » et un agenda des calanques.

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